Buenos Aires
24 octobre 2010 Retour à Buenos Aires
Après deux jours à Iguazù, nous voici revenus dans la capitale d’Argentine, peuplée de ces 3 millions d’habitants. Nous arrivons tard à l’aéroport et une queue s’est formée pour happer un taxi. Alors que nous étions au milieu de cette file, nous nous retrouvons « miraculeusement » à la fin, devant deux autres braves français échoués à Buenos Aires, que s’est-il passé ? No lo se…
Finalement nous montons dans un taxi, il est minuit et le chauffeur nous demande l’adresse de notre hotel. C’est alors que le Philou dégaine son Mac book pro… Le chauffeur écarquille les yeux et nous demande si nous n’avons pas plutôt un téléphone ou un papier…. Et bien non le Philou vit scootché avec son ordi… Cela nous permet d’engager la conversation avec ce type avec un physique à la « Mario Kempes », les connaisseurs apprécieront… Ils nous montrent les bidons ville de Buenos aires et la discussion devient politique dans un espagnol plusqu’approximatif. On se comprend néanmoins. Il est cool et nous dépose à bon port au centre de la ville. Nous nous posons pour deux jours avec pour ambition de visiter les lieux et de sentir l’atmosphère.
Que dire sinon que cette ville est une juxtaposition de très belles constructions et d’immeubles abominables qui jouxtent ces petites merveilles d’architecture. Pas de cohérence, alors que les rues rectilignes quadrillent la ville. Nous allons sur les deux principales places, la plaza Mayo et la plaza de san Martin. La villa rose, l’Obélix tronent au milieu de ces deux esplanades. Nos connaissances historiques sont bien pauvres Disons seulement que le Général San Martin contribua à l’indépendance de l’Argentine proclamée en 1810 mais qui devint vraiment effective que bien des années plus tard. Quant à la place de mai elle est surtout célèbre pour être le lieu où se sont rassemblées les mères des disparues durant les années de dictature politique des généraux. Portant un foulard blanc elles souhaitaient connaître ce qu’étaient devenus, leur fils, mari ou parent disparu pour avoir été des opposants politiques à ce régime.
L’Argentine a donc connu une vie politique mouvementée, entre dictatures, populisme à la Peron, libéralisme et corruption à la Menem et une crise financière en 2001 qui stoppa net l’ascension économique de ce vaste pays.
Nous avons donc déambulé au milieu de ces rues extrêmement animées, alternant « bouibouis » et magasins très chics,banques et quincaillerie de grand-père, et enfin le tri sélectif nocturne dans la rue réalisé par des hommes et des femmes. C’est cosmopolite car des immigrés de tous les pays vivent ici et les visages peuvent être blonds aux yeux bleus ou affichés des cheveux noir geai. Philomène se fait néanmoins remarquer avec ses lunettes rouges et sa trombine, elle ne va pas dans ce décor pourtant très bigarré.
Nous avons aussi eu le bonheur de manger nos premières viandes, et quelles viandes… C’était vraiment très bon et en quantité abondante. Philou n’a pas encore fait de prélèvement pour analyse au Laberca, mais ça viendra !
Enfin le clou de notre séjour a été un spectacle de Tango, vraiment superbe. On s’y croirait, quelle virtuosité. Les filles avaient les yeux qui brillaient devant ces jolies femmes (il n’y avait pas qu’elles !) en costume.
Voilà, pour ces deux jours, nous quittons la vie urbaine pour aller dans la région des lacs, autres paysages, autres sensations…