Neuquen-Chos Malal 27 oct
27 octobre atterrissage à Bariloche.
Après deux heures d’avion, nous nous posons à Bariloche. Philou a réservé une voiture de location ce qui va nous donner de l’autonomie dans nos déplacements. Durant ce vol, le Philou a feuilleté notre bible « le Lonely Planet » et annonce fièrement après être monté dans notre glof grise « tiens si on allait là haut voir les dinosaures pour faire plaisir à Philo ».
A peine le mot magique dinosaure est prononcé qu’un engouement s’empare des filles… Nous partons donc en direction de Neuquen pour voir le plus grand dinosaure découvert à ce jour en 1999. Et c’est parti pour un périple de 350 km à travers « le désert » comme dirait Hortense. Nous découvrons des paysages, loin des lacs, où notre regard porte à l’infini. Philou donne un exemple parlant pour tous, c’est comme ci t’étais à Redon et que tu voyais jusqu’à Rennes et à Vannes en tournant la tête, et voilà tout est dit…
Bref on roule, on roule en traversant un village tous les 50kms et encore je suis géneureuse. Finalement un grand dinosaure sur le bord de la route nous avertit que nous sommes sur la bonne voie. Et le voilà fièrement dressé qui nous attend. On s’arrête pour la photo du touriste moyen et là on se dit : « bien ! maintenant on cherche le musée » et là, on a beau chercher on trouve rien, mais alors RIEN… Les filles sont abattues, Philo réclame ses dinos, Hortense dit tout haut que « tout ça pour ça… » et finalement on éclate de rire, car pour une fois que le Philou avait envie de la jouer « culturel » et bien c’est gagné… On finit par rigoler en se disant que maintenant le plus important c’est de trouver où dormir et où manger. On remonte dans notre carosse, direction Neuquen, car pas le choix avant, c’est à dire à 150 kms car avant y’a RIEN…
On arrive à Neuquen et on cherche un lieu ou faire reposer nos yeux… Premier arrêt, hotel désafecté, second arrêt, oh hors budget, troisième arrêt complet et la tension monte d’un cran… Et puis non, le quatrième est le bon. Evidemment c’est pas le grand luxe,et pouratnt c’est cher (on s’est fixé un budget, on a vu trop juste comme toujours) Philou avec ces 8… kilos a du mal se faufiler entre le lavabo et les toilettes juste derrière, mais ça passe.
28 octobre en route vers Chos Malal
Nous quittons Neuquen sans regret, avec la ferme intention de les dégoter ces dinosaures.
Ah, ah vous ne connaissez pas l’entêtement breton, mais vous allez voir. On repart sur ces routes qui nous offrent un paysage de western, avec quelques déricks essemés dans ces vastes étendues. On empreinte des pistes, on arrête des voitures pour se faire indiquer l’endroit où des fouilles importantes ont eu lieu ces 15 dernières années. Et voilà Eureka, près du lac apparaîssent des baraquements en tôle, et un jeune italien « si, si les filles », qui nous invite à visiter ce parc. C’est finalement une brésilienne paléontologue qui nous servira de guide. C’était très intéressant, les détails sont consignés dans le blog de Philo qui en fan de dinosaures a étalé tout son savoir en énumérant des noms savants de ces grandes bestioles. On a appris un tas de trucs et surtout mesuré combien la recherche vit misérablement.
Un pique nique plus tard, nous voilà repartis encore plus au nord près de la cordillère, vers Chos malal que nous atteignons à 19heures. On se fait une autre Parilla et mangeons de la chèvre locale, c’est moelleux et très gouteux.
Le Ari Vatanen argentin en pleine action au volant de sa VW 2 roues motrices...
29 octobre Aguas Calientes
Philou a sa voiture en mains et tel le Ari Vatanen argentin, il nous emmène vers les Aguas Calientes, 50 km d’asphalte et 120 km de piste, terre et autres cailloux. On franchit des ponts, des ruisseaux, serpentons la montagne avant d’arriver à ces thermes d’un autre âge et de profiter de ces eaux très chaudes. La chaleur est d’autant plus saisissante qu’il neige à petits flocons… d’ailleurs c’est le temps qui nous fait rebrousser chemin plus vite que nous l’aurions voulu. Le Ari connaît ses limites et vraiment là on était au bout du monde…
Tout au long de ce périple, des montagnes majestueuses s’offrent à notre regard. On culmine à 2500 mètres et le froid et le vent sont vraiment enveloppants. Nous élargissons notre bestiaire et les filles photographient les premières poules argentines, clien d’œil à Olivia (chose promise, chose due). Nous espérons que les photos sauront vous rendre l’infiniment grand et la perspective qui nous environnait tout au long de cette journée. Wouah, une nouvelle fois, c’était impressionnant.
8 commentaires
"Le voyage à pied est une ouverture au monde qui invite à l'humilité et à la saisie avide de l'instant".... tirée d'une citation qui vous sied à ravir même si vous ne faites pas tout à pied !!!....
Que c'est beau....Que vous êtes fous..... et c'est bien de vous voir aussi sur les photos, même dans votre plus simple appareil, (je me trompe ?) hum, hum ! La lumière est superbe et merci pour les poules (3)et leur coq (1)...ça ne vous rappelle personne ?
bon, bon : Continuez à nous donner une bonne bouffée d'oxygène...c'est raide ici le mois de novembre ! gros bisous
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